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la journée de la femme
 
 
Historique

En France, une légende veut que l’origine du 8 mars remonte à une manifestation d’ouvrières américaines du textile en 1857, événement qui n’a en réalité jamais eu lieu (aucun journal américain ne le relatant). Ce mythe est né en 1955 dans l'Humanité qui relate une manifestation de couturières new-yorkaises. Cette information est relayée chaque année par la presse militante du PCF, de la CGT et celle des « groupes femmes » du Mouvement de libération des femmes, puis reprise par les quotidiens nationaux. Il s'agit d'un clin d’œil des féministes américaines qui, dans les années 1950, veulent à la fois intégrer cette journée dans le contexte américain et rendre un hommage à Clara Zetkin, 1857 étant son année de naissance. Selon l'hypothèse de l'historienne Françoise Picq, l'initiative en revient à Madeleine Colin, féministe et secrétaire confédérale de la CGT : la commémoration étant depuis son origine encadrée par le PCF et ses organisations satellites, elle souhaite l'affranchir de cette tutelle communiste pour en faire la lutte des femmes travailleuses. L’origine de cette journée s’ancre donc bel et bien dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXe siècle.

L'événement historique en question, loin d'être une légende, s'est produit le 25 mars 1911 dans l'usine textile Triangle  de New York, où 146 personnes, la plupart des jeunes femmes d'origine italienne et juive de l'Europe de l'Est, y compris des filles de 12-13 ans, sont mortes à cause de l'incendie de l'usine, enfermées par les patrons, Max Blank et Isaac Harris , qui s'en sortirent en dédommageant 23 familles endeuillées de 75$. Cette triste histoire, officiellement rappelée par la Ville de New York [5] et par l'ONU [6], fait partie des épisodes les plus tragiques d'exploitation des femmes ; c'est pourquoi elle a été citée dans les journées internationales de la femme, où l'on se réfère encore à la mémoire historique des luttes des femmes et du mouvement ouvrier international


Une naissance dans la mouvance révolutionnaire et socialiste


En 1910, à Copenhague, lors de la deuxième conférence de l'Internationale socialiste des femmes, l'idée d'une « Journée internationale des femmes » est adoptée, sur une proposition de Clara Zetkin, représentante du Parti socialiste d'Allemagne, sans qu'une date soit avancée. Cette journée mondiale de manifestations s’inscrivait alors dans une perspective socialiste, internationaliste et révolutionnaire. Selon Françoise Picq, Clara Zetkin aurait souhaité aussi contrecarrer l'influence des « féministes de la bourgeoisie » sur les femmes du peuple.

Dès 1911, des manifestations sont organisées en Autriche-Hongrie, au Danemark, en Suisse, en Allemagne, puis les années suivantes en France, aux Pays-Bas, en Russie et en Suède. En mars 1911, un million de femmes manifestent en Europe . Le 8 mars 1913, des femmes russes organisent des rassemblements. Le 8 mars 1914, les femmes réclament le droit de vote en Allemagne. Le 8 mars 1915, à Oslo, des femmes défendent leurs droits et réclament la paix.

En Russie, la révolution de Février commence le 8 mars 1917 (le 23 février du calendrier julien alors en vigueur). À Saint-Pétersbourg, des ouvrières manifestent contre la vie chère : le pain d'un demi kilo est passé de trois kopeks en 1913 à dix-huit kopeks[. Pacifistes, elle réclament aussi le retour de leurs maris partis au front. Les événements s’enchaînant, le tsar Nicolas II abdique une semaine après, le 15 mars.
Poster soviétique de 1932. Le slogan dit : « À bas l’oppression du matérialisme petit-bourgeoise et du travail à la maison ! »

Ce qui aurait pu être le « quatorze juillet russe » et une commémoration de la Révolution, est décrété, le 8 mars 1921, par Lénine "Journée internationale des femmes" . Lénine est contre le « féminisme » qu’il considère comme une survivance de la bourgeoisie, mais il ne cesse de rappeler l’égalité des hommes et des femmes, comme condition nécessaire du projet communiste. Ce qui est visé par le léninisme, n’est pas l’émancipation d’un groupe d’individus mais celle de toutes et de tous sans conditions et sans distinction de sexe, de race ou de condition sociale.

En 1924, la journée est célébrée en Chine.

En 1946, les pays de l'Est qui viennent de passer sous la coupe soviétique célèbrent la journée des droits des femmes. La « greffe » de cette commémoration russe passe souvent par la propagande. La radio tchécoslovaque décrit alors, avec emphase, pour les citoyens tchécoslovaques, à quoi ressemble la journée des droits des femmes à Moscou « des avions apportent quotidiennement du mimosa, des violettes et des roses du Caucase et de Crimée […]. Les usines ont réservé des théâtres entiers uniquement pour leurs ouvrières. Les femmes sont des millions et des millions d’hommes, de pères, d’amants et de collègues de travail les couvrent de fleurs - littéralement - parce que la femme socialiste célèbre aujourd’hui sa fête, la fête de son émancipation. »
Internationalisation et officialisation à l’Ouest

En Occident, c’est une autre image de la femme et une autre façon de la célébrer qui a la cote : la fête des Mères y est le pendant « bourgeois » (pour utiliser un adjectif péjoratif utilisé entre autres par les communistes) de la journée internationale des droits des femmes. Elle nait à peu près en même temps, pour être adoptée aux États-Unis en 1908, en Angleterre en 1914, en France en 1929. C’est à l’aune de la guerre froide idéologique entre l'Est communiste et l’Ouest libéral qu’il faut voir la réappropriation américaine - qui date des années 1950 - du début historique de la journée des droits des femmes qui traverse opportunément l'Atlantique et gagne en antériorité pour désormais trouver sa source dans une grève à New York en 1857.

Le 8 mars 1947, Léon Blum salue la place importante des femmes dans la Résistance. Dans les années 1960, les avancées du féminisme et la révolution sexuelle aidant, l’image des femmes change à l’Ouest, la journée de Droits des Femmes plutôt que celle de la Mère fait son chemin et rend largement acceptable, en dehors de la sphère communiste, la célébration de l’égalité des droits hommes-femmes. En 1971, La journée est célébrée au Québec. Le 8 mars 1977, l’Organisation des Nations unies officialise la Journée Internationale des Droits des Femmes. Le 8 mars 1982, le gouvernement socialiste de François Mitterrand donne un statut officiel à la journée en France.
Journée internationale des femmes 2010

   
La pertinence de cette section est remise en cause. (mars 2010)
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Donner la parole aux femmes déplacées

A l'occasion de la Journée internationale des femmes 2010, le Comité international de la Croix-Rouge met l’accent sur les épreuves endurées par les femmes déplacées. Les déplacements de population comptent parmi les conséquences les plus graves des conflits armés actuels. Ils touchent les femmes par bien des aspects. Mais loin d'être des victimes impuissantes, les femmes sont ingénieuses, résistantes et courageuses face aux épreuves.

Les femmes déplacées par un conflit armé – qui vivent souvent seules avec leurs enfants – sont fréquemment victimes de violences sexuelles, de discrimination et d’intimidations. Elles sont nombreuses à souffrir en outre de la pauvreté et de l’exclusion sociale. C'est pourquoi le droit international humanitaire comprend des dispositions qui protègent spécifiquement les femmes, par exemple lorsque celles-ci sont enceintes ou ont des enfants en bas âge.
 
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